Études de médecine en Belgique ou en France
Études de médecine en Belgique et en France : comparaison des parcours

Cet article vise à fournir une comparaison détaillée des études de médecine en Belgique et en France. Nous examinerons la structure et la durée des études, les processus de sélection et d’admission, le contenu et les méthodes d’enseignement. Nous aborderons aussi les opportunités de stages et d’expérience clinique. Enfin, nous évoquerons les divers débouchés et perspectives de carrière pour les diplômés dans chaque pays.

Sommaire

I. Structure et durée des études de médecine

La Belgique comme la France adopte une structure spécifique en matière d’études de médecine.

1. En Belgique

Les études de médecine en Belgique sont divisées en trois cycles principaux : le bachelier, le master et l’internat.

Bachelier en médecine

  • Durée : 3 ans
  • Contenu : Ce cycle initial vise à fournir les bases théoriques de la médecine. Il couvre des sujets comme la biologie, la chimie, la physique, l’anatomie et la physiologie. Les cours sont principalement théoriques, avec quelques travaux pratiques et laboratoires.
  • Objectif : Préparer les étudiants à entrer dans le cycle de master, en fournissant une solide compréhension des sciences fondamentales à la pratique de la médecine.

Master en médecine

  • Durée : 3 ans
  • Contenu : Il s’agit d’un cycle qui se concentre davantage sur l’application pratique des connaissances. Les étudiants participent à des cours plus avancés et spécialisés. Ceux-ci incluent la pathologie, la pharmacologie et la médecine clinique. Les stages en milieu hospitalier deviennent une composante majeure. Ils permettent aux étudiants de développer des compétences cliniques, sous la supervision de professionnels de la santé.
  • Objectif : Apprêter les étudiants à l’internat en leur offrant une expérience pratique approfondie et une formation théorique avancée.

Internat

  • Durée : 3 à 6 ans, selon la spécialisation choisie
  • Contenu : Les internes exercent à temps plein dans des hôpitaux ou des cliniques, sous la supervision de médecins expérimentés. Ils acquièrent une expérience pratique intensive dans leur domaine de spécialisation. Cela peut aller de la médecine générale à des spécialités comme la chirurgie, la pédiatrie, la cardiologie, etc.
  • Objectif : Former des médecins spécialisés, capables de pratiquer de manière autonome à la fin de leur internat et dans le respect des éthiques médicales.

La durée totale des études de médecine en Belgique varie de 9 à 12 ans, en fonction de la spécialisation choisie. Ce système est caractérisé par une forte intégration des stages cliniques dès le cycle de master. Il offre aux étudiants une exposition pratique significative tout au long de leur formation.

2. En France

Étudier la médecine en France consiste à suivre trois principales étapes, à savoir : la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé), l’externat et l’internat.

PACES (Première Année Commune aux Études de Santé)

  • Durée : 1 an
  • Contenu : La PACES est une année très compétitive et sélective, avec un programme intense. Celui-ci couvre des matières spécifiques telles que la biologie, la chimie, la physique, et l’anatomie. Les étudiants doivent passer un concours à la fin de l’année. Seuls les mieux classés peuvent poursuivre en médecine.
  • Objectif : Sélectionner les étudiants les plus aptes à poursuivre des études de médecine parmi plusieurs milliers de candidats.

Externat

  • Durée : 3 ans
  • Contenu : Ce cycle combine des cours théoriques et des stages cliniques. Les étudiants, appelés externes, passent une grande partie de leur temps en milieu hospitalier. Ils acquièrent des compétences pratiques, tout en continuant à suivre des cours plus spécialisés.
  • Objectif : Former les étudiants aux bases cliniques et théoriques nécessaires pour l’internat, tout en leur offrant une première expérience pratique.

Internat

  • Durée : 3 à 5 ans, selon la spécialisation choisie
  • Contenu : Les internes sont des médecins en formation qui travaillent à plein temps dans des services hospitaliers, sous la supervision de médecins seniors. Ils se spécialisent dans un domaine particulier de la médecine et obtiennent une expérience approfondie.
  • Objectif : Préparer les internes à devenir des spécialistes autonomes à la fin de leur formation.

Les études de médecine en France durent entre 9 et 11 ans, selon la spécialisation choisie. Le système français est caractérisé par une sélection rigoureuse dès la première année (PACES). Cette dernière est suivie d’un équilibre entre formation théorique et pratique durant l’externat et l’internat.

Déroulement des études en médecine Belgique et France

II. Processus de sélection et admission

Comme la structure des études de médecine en Belgique diffèrent de celle de la France, les procédures de sélection de candidats sont également différentes pour les deux pays.

1. En Belgique

Le processus d’admission en écoles de médecine belge se déroule comme suit :

Examen d’entrée

En Belgique, l’admission aux études de médecine est régulée par un examen d’entrée. Celui-ci évalue les compétences des candidats en sciences et en communication. Cet examen est obligatoire pour tous les étudiants souhaitant entrer en première année de bachelier en médecine.

L’examen comprend des épreuves de biologie, de chimie, de physique et de mathématiques. Il y a en outre des tests de raisonnement scientifique et de compétences en communication.

Ce concours d’entrée est organisé une fois par an, généralement en été, avant le début de l’année académique. Les étudiants doivent s’inscrire à cet examen à l’avance et payer des frais d’inscription.

Critères de sélection

Seuls les candidats ayant obtenu un score suffisant à l’examen d’entrée sont admis en première année de bachelier en médecine. Le seuil de réussite est fixé, chaque année, en fonction des résultats globaux des candidats et de la capacité d’accueil des universités.

Une certaine limite est fixée quant au nombre de places disponibles. Cette situation rend la compétition pour l’admission particulièrement intense. Cette limitation vise à contrôler le nombre de médecins formés annuellement et à garantir une formation de qualité.

2. En France

Quant à la France, la procédure d’admission en école de médecine est la suivante :

PACES (Première Année Commune aux Études de Santé)

Comme nous l’avons vu plus haut, la PACES est une première année commune aux études de médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique. Elle est extrêmement compétitive et sélective, avec un programme intense constitué de matières scientifiques de base.

Les étudiants sont tenus à assister à des cours magistraux, des séances de travaux dirigés et pratiques. En outre, ils passent des examens tout au long de l’année.

Concours de fin d’année

À la fin de la PACES, les étudiants passent un concours national très sélectif. Les épreuves portent sur les matières étudiées pendant l’année et évaluent les connaissances théoriques des candidats.

Les concours sont organisés par chaque université, mais les résultats sont centralisés pour établir un classement national.

Le numerus clausus fixe le nombre de places disponibles en deuxième année de médecine. Seuls les étudiants les mieux classés au concours peuvent poursuivre leurs études en médecine. Le numerus clausus varie chaque année et d’une université à l’autre, mais il est généralement très restrictif.

Réforme PASS/LAS

Depuis 2020, la France a introduit une réforme visant à remplacer la PACES par deux nouvelles voies d’accès : le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et le LAS (Licence Accès Santé).

  • PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) : similaire à la PACES, mais avec une organisation légèrement différente. Les étudiants suivent un parcours spécifique santé avec des unités d’enseignement en santé et des unités d’enseignement en mineure disciplinaire.
  • LAS (Licence Accès Santé) : offrant la possibilité aux étudiants de suivre une licence dans une autre discipline spécifique, avec une option santé. À la fin de la première année, ils peuvent candidater pour entrer en deuxième année de médecine en passant des épreuves spécifiques.
Contenu études de médecines Belgique et France

III. Contenu et méthodes d’enseignement

Chaque pays a sa manière de former ses étudiants en médecine. Voyons donc les stratégies d’enseignement appliquées en Belgique et en France.

1. En Belgique

Les méthodes d’enseignement mises en œuvre dans les écoles de médecines belges et le contenu de la formation se résument comme suit.

Méthodes d’enseignement

La formation en médecine, en Belgique, se caractérise par des cours magistraux, des travaux pratiques et des stages en milieu professionnel.

Cours magistraux

Les cours magistraux constituent une part importante de l’enseignement en Belgique. Ils sont dispensés par des professeurs et des experts dans des amphithéâtres. Ils couvrent des sujets théoriques fondamentaux.

Ils permettent aux étudiants de recevoir une base solide de connaissances médicales dans des domaines comme l’anatomie, la biologie, la physiologie

Travaux pratiques et en laboratoires

Les travaux pratiques (TP) sont essentiels pour compléter les cours théoriques. C’est le moment opportun pour les étudiants de mettre en pratique les concepts appris en classe dans des environnements contrôlés.

Les TP incluent des dissections, des expériences de chimie et de biologie et des exercices cliniques simulés.

Ces travaux consistent à développer des compétences techniques et manuelles nécessaires pour la pratique médicale. Ils servent aussi à favoriser une compréhension approfondie des processus biologiques et pathologiques.

Stages cliniques

Les stages cliniques sont intégrés dès le cycle de master. Ils constituent une part importante en matière de formation médicale en Belgique. Les étudiants passent du temps dans des hôpitaux et des cliniques, travaillant aux côtés de médecins expérimentés.

Les stages couvrent diverses spécialités et permettent aux étudiants de rencontrer une variété de cas cliniques. Ils ont comme objectif de fournir une expérience pratique et clinique réelle. En outre, ils permettent aux pratiquants d’enrichir leurs compétences cliniques et en communication avec les patients.

Contenu des cours et spécialités proposées

Les cours dispensés varient d’un cycle à un autre. De plus, les étudiants ont le choix entre diverses spécialités.

Cycle de bachelier

Les trois premières années (bachelier) se concentrent sur les sciences fondamentales et précliniques. Les étudiants suivent des cours en anatomie, physiologie, biochimie, génétique, microbiologie et pharmacologie.

L’objectif est ici de fournir une solide formation scientifique, qui servira de base pour les études cliniques ultérieures.

Cycle de master

Ce cycle se concentre davantage sur les sciences cliniques et la pratique médicale. Les étudiants suivent des cours avancés en pathologie, science thérapeutique, chirurgie, médecine interne, pédiatrie, gynécologie, etc.

Les stages en milieu hospitalier permettent aux étudiants de choisir des spécialisations et de commencer à se familiariser avec leur futur domaine de pratique.

2. En France

Maintenant que nous avons une certaine idée des méthodes d’apprentissage typiques à la Belgique, passons à celles de la France.

Méthodes d’enseignement

Comme en Belgique, les étudiants en médecine en France ont recours à des cours magistraux. Ils effectuent des travaux dirigés et pratiques ainsi que des stages cliniques.

Cours magistraux

En France, les cours magistraux constituent également une composante majeure de l’enseignement. Dispensés en amphithéâtre, ils procurent les bases théoriques de la médecine et des sciences de la santé.

Les cours magistraux en PACES, par exemple, incluent des matières telles que la biologie, la physique, la chimie et l’anatomie.

Ils offrent une formation structurée et exhaustive sur les fondamentaux de la médecine, présentée par des experts et des universitaires reconnus.

Travaux dirigés (TD) et travaux pratiques (TP)

Les travaux dirigés (TD) sont des sessions plus interactives où les étudiants peuvent approfondir les concepts vus en cours magistraux. Ils ont la possibilité de poser des questions et résoudre des problèmes en petits groupes.

Les travaux pratiques (TP) sont également primordiaux pour l’application des connaissances théoriques. Ils incluent des dissections, des expériences de laboratoire et des simulations cliniques.

L’objectif principal de ces séances de pratique est d’encourager une meilleure compréhension des matières enseignées à travers des exercices pratiques et des discussions. Ils ont aussi comme but de développer des compétences techniques et analytiques nécessaires pour la pratique médicale.

Pratiques en études de médecine en Belgique et en France
Stages cliniques

En France, les stages cliniques commencent dès la deuxième année (D2) et deviennent une composante majeure de la formation pendant l’externat. Les étudiants passent du temps dans des hôpitaux et des services cliniques variés.

Les stages ont trait à de nombreuses spécialités, offrant une large exposition à différents domaines de la médecine. Ils visent à fournir une expérience pratique et clinique directe. Ils consistent en outre à développer des compétences cliniques, de diagnostic et de traitement des patients.

Contenu des cours et spécialités au choix

Les cours proposés en école de médecine diffèrent d’un cycle d’étude à un autre.

Cycle de PACES et externat

La première année (PACES) couvre des matières fondamentales telles que la biologie, la physique, la chimie, l’anatomie et l’histologie.

Pendant l’externat, les cours deviennent plus spécialisés, couvrant des domaines comme la pathologie, la pharmacologie, la médecine interne, la chirurgie, et la pédiatrie. Les étudiants alternent entre cours théoriques et stages pratiques.

Cycle de l’internat

L’internat est une période de spécialisation intensive. Les internes choisissent une spécialité (médecine générale, cardiologie, chirurgie, etc.) et suivent des cours et des stages spécifiques à cette discipline.

Les internes acquièrent une expertise approfondie dans leur domaine de spécialisation, passant la majorité de leur temps en milieu clinique.

IV. Stages et expérience clinique

Les pratiques en milieu professionnels sont cruciaux pour les étudiants en médecine en Belgique et en France comme n’importe où ailleurs. 

1. En Belgique

Comme nous l’avons vu ci-dessus, en Belgique, les stages cliniques commencent dès le cycle de master (quatrième année d’études). Ils ont lieu après que les étudiants ont acquis une base solide en sciences fondamentales, pendant le cycle de bachelier.

Les étudiants effectuent des stages tout au long de leurs années de master. Ils passent plusieurs semaines à plusieurs mois dans différents services hospitaliers chaque année.

Les stages concernent une variété de spécialités, incluant la médecine interne, la chirurgie, la pédiatrie, la gynécologie, la psychiatrie et d’autres disciplines cliniques. Cela permet aux étudiants de découvrir plusieurs domaines avant de choisir leur spécialisation pour l’internat.

2. En France

Concernant les pratiques en milieu professionnel que doivent pratiquer les étudiants en France, elles sont composées d’externat et d’internat.

Externat

En France, les stages cliniques commencent dès la deuxième année (D2), après la première année commune aux études de santé (PACES). Les étudiants sont appelés « externes » pendant cette période.

Les externes passent environ la moitié de leur temps en stage, alternant entre des périodes de cours théoriques et des périodes de stages pratiques. Les stages sont organisés par rotations semestrielles dans différents services hospitaliers.

Les stages couvrent un large éventail de spécialités médicales, permettant aux étudiants de découvrir plusieurs domaines avant de choisir leur spécialisation pour l’internat. Les externes passent généralement par des services de médecine interne, chirurgie, pédiatrie, gynécologie, psychiatrie, et urgences.

Internat en France

L’internat commence après la réussite au concours de fin d’externat. Les étudiants deviennent des internes et se spécialisent dans un domaine médical spécifique.

La durée de l’internat varie de 3 à 5 ans selon la spécialité choisie. Les internes effectuent des stages de longue durée dans leur domaine de spécialisation, en alternant entre différents services et hôpitaux pour une formation complète.

L’internat vise à fournir une formation approfondie et spécialisée. Les internes ont la responsabilité de prendre en charge les patients, sous la supervision de médecins seniors. Ils acquièrent une expertise clinique avancée et sont préparés à exercer de manière autonome à la fin de leur internat.

V. Débouchés et perspectives de carrière

Lorsqu’il est question de faire un choix de formation quelconque, les débouchés possibles sont un des critères de sélection fondamentaux.

1. En Belgique

Retrouvez ci-dessous les différentes options de carrière après l’obtention du diplôme en médecine, en Belgique.

Médecine générale

Après l’acquisition de leur diplôme, un grand nombre de médecins choisissent de se spécialiser en médecine générale. Cette spécialisation dure trois ans et comprend des stages pratiques en cabinet médical et en milieu hospitalier.

Les médecins généralistes jouent un rôle clé dans le système de santé belge, offrant des soins primaires et un suivi régulier des patients. Ils sont souvent le premier point de contact pour les individus à soigner.

Les débouchés en médecine générale sont nombreux, avec une forte demande dans les zones rurales et urbaines. Les médecins généralistes peuvent exercer en cabinet privé, en groupe ou au sein de centres de santé communautaires.

Spécialisations

Les médecins peuvent choisir de se spécialiser dans des domaines spécifiques tels que la cardiologie, la chirurgie, la pédiatrie, la gynécologie, la psychiatrie, etc. La durée de la spécialisation varie de trois à six ans, selon le domaine choisi.

La formation spécialisée comprend une combinaison de stages pratiques et de formation théorique avancée dans le domaine de la spécialisation.

Les débouchés pour les spécialistes sont variés, incluant des postes dans les hôpitaux publics et privés, des cliniques spécialisées. Il y a par ailleurs les opportunités académiques et de recherche. Les spécialistes peuvent également ouvrir leur propre cabinet.

2. En France

Découvrons désormais les options de carrière après l’obtention du diplôme en France.

Médecine générale

En France, la spécialisation en médecine générale se fait pendant l’internat, qui dure trois ans après l’externat. Les internes en médecine générale effectuent des stages pratiques en cabinet, en milieu hospitalier et dans des centres de santé.

Les médecins généralistes occupent une place centrale dans le système de santé français. Ils fournissant des soins de première ligne et suivent continuellement la situation de chaque patient.

Les débouchés en médecine générale sont excellents, avec une forte demande dans toutes les régions de France, particulièrement dans les zones sous-dotées en professionnels de santé. Ils peuvent travailler en cabinet privé, en maisons de santé pluridisciplinaires ou en centres de santé communautaires.

Spécialisations

Les étudiants ont le choix entre une large gamme de spécialités, telles que la cardiologie, la dermatologie, la chirurgie, la pédiatrie, la neurologie, etc. La durée de la spécialisation varie généralement de quatre à cinq ans.

La formation des spécialistes comprend des stages intensifs et une formation théorique approfondie dans leur domaine de spécialisation.

Les spécialistes trouvent des opportunités dans les hôpitaux publics et privés, les cliniques spécialisées, ainsi que dans les domaines académiques et de recherche. Ils peuvent également exercer dans leur propre cabinet ou de travailler en tant que consultants.

Conclusion

Choisir entre étudier la médecine en Belgique ou en France est une décision importante. Elle peut avoir un impact significatif sur la carrière et la formation des futurs médecins. Les deux pays offrent des systèmes éducatifs solides avec des approches distinctes. Ils adoptent des processus de sélection rigoureux et offrent des opportunités de carrière prometteuses.

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